Citations Boris Vian

Un homme digne de ce nom ne fuit jamais. Fuir, c'est bon pour les robinets.

Quand on se voit milliardaire, on se voit toujours en train de dépenser le milliard, jamais de le gagner

Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée. Ou démontée s'il est urgent qu'on en répare la serrure.

La question ne se pose pas. Elle en est absolument incapable : il y a trop de vent.

Il y a des boniches dans tous les milieux... c'est une mentalité, la boniche... ce n'est pas un état.

Avec des si, on scierait.

Il est beaucoup moins indécent de coucher ensemble que de se regarder dans les yeux.

Evolution inéluctable qui, parallèlement à ce grand courant partant du singe pour aboutir à l'homme, part de l'homme pour aboutir à l'imbécile.

Le travail, c'est ce qu'on ne peut pas s'arrêter de faire quand on a envie de s'arrêter de le faire.

Si tout le monde avait été contre l'évolution, on serait encore dans les cavernes à téter des grizzlys domestiques

Je ne sais pas ce qui est beau, mais je sais ce que j'aime et je trouve ça amplement suffisant.

Si vous avez des points noirs sur le nez, ne vous regardez pas dans une glace et ils disparaîtront

La vérité n'est pas du côté du plus grand nombre, parce qu'on ne veut pas qu'elle y soit.

On se rappelle beaucoup mieux les bons moments : alors, à quoi servent les mauvais ?

Ne sachant à quel sein me vouer, j'ai choisi le plus confortable, le gauche de Marilyn Monroe.

C'est bien plus difficile de parler quand on n'est pas habillé. Essaie donc d'être sérieux sans pantalon !

La langue est un organe sexuel dont on se sert occasionnellement pour parler.

Si le travail c'est l'opium du peuple, alors je ne veux pas finir drogué...

La foi soulève des montagnes mais les laisse joyeusement retomber sur la tête de ceux qui ne l'ont pas.

Le ridicule ne tue plus, nulle part, mais aux U.S.A. il enrichit drôlement.

Aussi longtemps qu'il existe un endroit où il y a de l'air, du soleil et de l'herbe, on doit avoir regret de ne point y être. (Surtout quand on est jeune.)

Du temps que les femmes ne votaient pas, on faisait la guerre pour elles. Maintenant qu'elles votent, on la fait pour le pétrole. Est-ce un progrès ?

Il subsiste encore sur "notre terre" des individus dont la préoccupation majeure et les intérêts les plus affirmés sont de manger bien, de boire froid, de se divertir et de se reproduire.

La mort n'a rien de tragique. Dans cent ans, chacun de nous n'y pensera plus.

Les gens sans imagination ont besoin que les autres mènent une vie régulière.

Je ne veux pas gagner ma vie, je l'ai. (rien juste, oui boris :) )

La femme est ce que l'on a trouvé de mieux pour remplacer l'homme quand on a la déveine de ne pas être pédéraste. ( :) )

Le plus clair de mon temps, je le passe à l'obscurcir, parce que la lumière me gêne.

Une solution qui vous démolit vaut mieux que n'importe quelle incertitude.

L'argent ne fait pas le bonheur de ceux qui n'en ont pas.

Il y a deux façons d'enculer les mouches : avec ou sans leur consentement.

Le jour où personne ne reviendra d'une guerre, c'est qu'elle aura enfin été bien faite.

La police est sur les dents, celles des autres, évidemment.

Ça m'est égal d'être laide ou belle. Il faut seulement que je plaise aux gens qui m'intéressent.

C'est les jeunes qui se souviennent. Les vieux, ils oublient tout.

Boris Vian ]