Le Point : Du bonheur en barre

 


Le Point, rubrique société. Je zone. Je vois un article qui m’a l’air alléchant : La femme est une louve pour la femme.(1)

Qu’est ce qu’ils vont bien pouvoir dire ?

Je crois quand même que Le Point va devenir une véritable référence pour moi, après le dossier sur les 35h : en finir avec les fumistes, vive les 70 heures.

Y’a aussi un dossier sur : délinquance les statistiques qui dérangent, ou ils nous expliquent qu’effectivement c’est bien ces enfoirés de magrébins qui sont délinquants. (bien sur ils affirment avec courage quelque chose de complètement tabou encore une fois, parce que évidemment personne ne parle des « racailles », ni des jeunes d’origines étrangères musulmanes qui foutent la merde dans notre pays, et surtout pas TF1).

Donc la, ils vont m’expliquer plein de choses géniales et vachement profondes, loin des stupides analyses a 2 balles : les femmes c’est bon qu’a se crêper le chignon. Enfin peut-être.

J’apprends tout d’abord que : « La discrimination positive en faveur des femmes est à la mode ».
Yes trop bien, c’est tendance, ça doit leur plaire aux gonzesses. Mode, c’est bien, ca fait profond : pas du tout superficiel, futile, éphémère, injustifié et irrationnel. Tant mieux tant mieux.

« la plupart des grands groupes français mettent en place des plans de sauvetage pour que enfin, grâce à ses diplômes (nombreux) et à son énergie (époustouflante), Eve réussisse à grimper aussi vite qu'Adam les escaliers de la hiérarchie. Sera-ce suffisant pour faire de la femme l'égale de l'homme ? Rien n'est moins sûr. Car, n'en déplaise aux féministes, c'est Eve elle-même qui, souvent, édifie, jour après jour, le fameux plafond de verre qui l'empêche de monter au sommet. »

C’est beau, que j’aime ca. On a de l’humour à revendre : (nombreux), (epoustouflante), c’est drôle hein. Mais bon, faut bien avouer, petites connes de féministes, c’est la faute à Eve elle même et uniquement. Les entreprises tentent bien de les sauver, mais c’est elles même qui se battent entre elles. Du bonheur en barre.
Aie aie aie.
(c’est des connes qui ont écrit ce texte, pour éviter peut être qu’on traite Le point de machistes, m’enfin pour leur défense je pourrait dire qu’une femme peut être une pétasse comme un homme, et qu’elles le prouve, passons).

« Comment ? En jouant contre son camp et en attaquant ses soeurs. A ce jeu, la femme peut se révéler violente et sans pitié. »
Oui, c’est bien, elles se battent dans la boue ou pas encore ?

Ensuite l’histoire de Anne, avec à la fin : « « Elle me lançait sur des sujets intraitables. J'ai dû partir. » Jalousie féminine, direz-vous. Certes. Mais l'hostilité peut être systématique. »

Donc voilà, Jalousie féminine direz vous. Certes.
Hein, pas vrai que c’est pas que des analyses à 2 balles ? C’est la jalousie féminine ? LOL. C’est profond dit donc.

Mais bon, avouons, la jalousie féminine évidemment, mais il y a bien plus que ca encore :
« J'ai travaillé comme assistant d'une consultante, raconte Pierre, conseil en recrutement. Elle recalait toujours les dossiers des femmes, qui n'étaient jamais assez bien à ses yeux.»
Voilà, un petit pas de plus, c’est les femmes les sexistes. Non contente d’être intrinsèquement jalouses, c’est elles qui font la ségrégation.

Vous en voulez encore, tenez :
« Et les plus misogynes ne sont pas ceux qu'on croit : 23 % des femmes seulement souhaitent avoir une consoeur comme patron, contre 41 % des hommes ! Peut-être parce que ces dames savent à quoi s'en tenir. Rien de pire en effet qu'un conflit au féminin, si l'on en croit Pat Heim et Susan Murphy, deux consultantes américaines auteurs du livre « La femme est un loup pour la femme » (Payot, 2004) : ils sont plus fréquents et plus dévastateurs que les disputes masculines. Ils sont souvent en effet d'autant plus cruels qu'ils sont subtils. « Une femme saura toujours frapper là où cela fait mal, témoigne Hélène, attachée de presse. Ma précédente directrice ne recrutait que des jeunes femmes diplômées et venant de province, qu'elle humiliait en permanence. Sa phrase préférée : "Petite idiote provinciale"... »

Hein, c’est bien, misogynie, bien sur mais c’est les femmes les plus misogynes. L’explication : « ces dames savent a quoi s’en tenir ». Ouaouh ! Une femme sait qu’elle est une conne et donc qu’une autre femme en sera une aussi. Merci pour cette analyse encore une fois loin d’être a 2 balles, et loin d’être détestable.
Hein, l’exemple d’Helene, il est beau et subtil et pas caricatural a l’extrême, ca fait pas inventé du tout dis donc. C’est bien. Ils sont très forts pour les exemples.

« Des conflits cruels et subtils »
Voilà, les femmes sont cruelles est subtiles. Et ça comme phrase c’est aussi cruel et vachement subtil.

Et maintenant, on va passer aux syndrome d’ « iznogoud », et on va vous expliquer le fonctionnement d’une greluche (greluche c’est moi qui dit parce que j’ose).
« Une femme n'attaque pas ouvertement une autre femme, elle l'assassine plutôt à petit feu. »
(Pire qu’une discussion de bistrot dit donc).

« La paranoïa, d'abord: je souffre d'une demande d'amour exorbitante qui ne peut être satisfaite tant elle est énorme. Frustrée, je persécute en retour, de préférence des femmes, puisque je les connais mieux... Courant, également : le syndrome Iznogoud. Vouloir le pouvoir comme une fin en soi, et s'affoler une fois qu'on l'a. « Cela relève de l'hystérie, et ce n'est pas seulement féminin, explique Jean-Pierre Winter. Mais, une fois que ce type de femme a le pouvoir, elle va organiser la persécution pour compenser l'angoisse ressentie face au vide. » Aussi dangereuse, l'hystérie de pensionnat, comme la qualifiait Freud : refuser le pouvoir, mais tout faire pour empêcher les copines d'y accéder. La femme s'imagine que, contrairement à elle, ses consoeurs sauraient quoi faire à la place du maître, d'où le refus absolu de les voir y accéder. »

Femme hystérique, tiens j’avais jamais entendu.

« le rapport mère-fille mal digéré. Comme le rappelait récemment, lors d'un colloque au CNAM, Annick Houel, chercheuse en psychologie du travail à Lyon-II, il est arrivé que de jeunes ouvrières refusent l'autorité de leur chef d'équipe femme, au nom d'un « Ce n'est pas ma mère !
».

Bien, hein, c’est bien. Et t’es pas mon père, elles le disent pas ces connes, passons.

« Ma mère ne travaillait pas, explique Sophie L'Hélias, 40 ans, avocate spécialisée dans la défense des actionnaires. Personne ne m'a expliqué comment me comporter dans le monde du travail ! »
Super. Profond. Et ta sœur comment elle va ?

« les jeunes femmes manquent de confiance en elles. « J'ai réussi parce que je suis bon et que vous vous êtes adressé à moi », dira monsieur. « J'étais au bon endroit au bon moment », dira madame. Au risque de finir par en convaincre les autres... Ou d'en faire trop pour compenser.« Pour se rassurer, il y a des femmes qui se dopent au travail, accumulent les responsabilités et se comportent comme des guerrières, agressives, inhumaines, constate Elena Fourès, coach et auteur d'un "Petit traité des abus ordinaires" (Editions d'Organisation, 2004). Le résultat ? Stress et mal-être. Elles se mettent tout le monde à dos, particulièrement les femmes, qui ne comprennent pas leur dureté. » »

« Au risque de finir par en convaincre les autres ». Je vous le disais que c’était leur faute. Ou alors elles en font trop. Le juste milieu ? Les femmes connaissent pas, bien sur. Donc elles deviennent : « guerrières, agressives, inhumaines ». C’est dingue.

« Comment sortir du cercle vicieux ? Tous les psys sont d'accord : ne pas tout investir dans sa vie professionnelle et préserver sa vie privée. Facile à dire... ».

Les femmes sont incapables de s’en sortir sans psy, et heureusement qu’ils sont la pour donner de supers bons conseils.

« De fait, quand les louves se mettent en meute, le résultat est toujours impressionnant, dixit les hommes. ».

C’est pour les louves et la meute, j’aime bien.


Bon résumons : les femmes sont jalouses viscéralement, incapables tout court ou incapables de gérer des responsabilités sans être inhumaines, elle sont vicieuses, cruelles, et tuent leurs proies a petit feu.
De plus, c’est bien elles qui s’empêchent d’avoir des responsabilités, alors même que c’est « la mode » de faire semblant d’essayer de leur donner des responsabilités. Elles aiment humilier les autres parce qu’elles sont hystériques et souffrent du syndrome d’ « iznogoud ». Détestent les autres femmes parce qu’elles sont des femmes elles aussi.

Dommage qu’on ait pas eu que les femmes a responsabilités adoraient humilier celles qui étaient plus belles qu’elles. Ca manque un peu. Parce que moi je sais bien que les femmes sont connes et futiles et qu’au fond, tout ce qui les motive c’est bien la jalousie, mais aussi la jalousie sur la beauté.
Dommage, Le point, la perfection n’était pas loin, vraiment, dans le genre malsain et bourré de saloperies diverses et variées, avec des appuis subtils (psy, écrivains and co), pour donner un peu de crédibilité à toutes ces aberrations. En tout cas, merci d’aller dans le sens de toutes les idées récues avec cette force de la rage des plus obtus et des plus rétrogrades.

(1) http://www.lepoint.fr/societe/document.html?did=154259